Exclusif : l’héroïne se confie !

L’auteur ayant le dos tourné, nous avons ouvert ‘Mon Prince de Lisbonne’ pour rencontrer son héroïne, Elsa. Cinq minutes pas plus, nous a-t-elle dit. Nous avons dit Banco. Interview exclusive !

HeroineElsa bonjour. Vous êtes la toute première narratrice de Marc Moritz. Vous n’aviez pas peur, au début de l’aventure ?
Peur de quoi ?

Il aurait pu vous rater. Il n’avait jamais fait parler que des hommes, et là vous tenez le premier rôle…
Ouh là, c’est vous qui me faites peur ! Je n’ai pas pensé à tout ça. Et pour tout vous dire, j’étais confiante. D’abord parce que Marc a bien travaillé en amont : il connaissait bien mon métier, ma ville, mon bar préféré. Et puis, il connaît les femmes, je l’ai vu tout de suite. Il ne sait pas tout, évidemment, mais il s’intéresse. Et il pose des questions- c’est toujours un bon début.

Vous avez eu un modèle ? Une femme qu’il connaît, un fantasme peut-être ?
Marc dit qu’il ne base jamais un personnage sur quelqu’un qu’il connaît, et je le crois. Et un fantasme… Nous le sommes toutes un peu, non ? Mais rien de précis.
Si j’étais prétentieuse, je pourrais dire que je suis une héroïne unique. Je préfère dire que je suis une héroïne assez libre.

Parlez-nous donc un peu de vous…
Eh bien… Je vis à Lyon, dans un petit appartement. J’ai fait des études de lettres avant de me rendre compte que je n’avais pas envie d’être prof de français, et maintenant je suis condamnée à une vie d’aventurière précaire. Depuis cinq ans, j’écris des guides de voyage pour les Editions Solo. Tous mes amis sont jaloux, ils pensent que je suis tout le temps en vacances, mais c’est faux ! Le rythme est élevé, c’est plutôt éreintant. Alors j’ai décidé que cette mission au Portugal serait la dernière. La suite, vous la trouverez dans le livre !

La suite, c’est surtout que vous allez croiser Gabriel – avec qui vous partagez la narration du livre. Vous pouvez nous dire un mot sur lui ?
Non ! Enfin si, je peux vous dire qu’il ne va pas me faciliter le travail. Il est épuisant ! Mais soyons honnête : je suis bien contente que Marc l’ait mis en travers de mon chemin. Même si mon fantasme, au départ, c’était plutôt le type ténébreux, musclé avec une chemise à carreaux. Le genre qu’on trouve sur les couvertures de romance, vous voyez ?

Vous avez lu des romances ??
Marc en a lu, oui. Et puis, ma meilleure amie écrit des romances érotiques, donc je connais assez bien le sujet. Ça fait partie de scènes préférées, j’avoue, quand on parle de ça avec Gabriel.

Globalement, vous vous trouvez plutôt bien traitée par Marc Moritz ?
Franchement, j’aurais pu tomber plus mal, non ? Être sa première, c’est un peu émouvant, je sais qu’il ne m’oubliera jamais, même si je pars faire ma vie ailleurs. Et puis, je sais que j’ai déjà un peu inspiré un autre personnage dans ses carnets de notes, je n’en suis pas peu fière – mais chut, c’est un secret.

Quelles sont les scènes que vous avez préféré vivre ?
Difficile de répondre sans faire de spoiler ! J’aime bien le début, quand je marche dans Lisbonne sans trop savoir ce que je fais là. Et ensuite, toutes les scènes où Gabriel tombe son masque de petit prince. Et puis ce massage, à M… Mais j’en dis déjà trop ! Lisez le livre, plutôt.

Et les scènes de sexe, alors ? Pas trop dur ?
Vous rigolez ? J’ai adoré ! Un amant imaginatif, qui vous fait jouir plusieurs fois dans la nuit (ou la journée), et qui le premier matin sort vous acheter un t-shirt neuf pendant que vous vous prélassez dans un jacuzzi, qui n’en rêve pas ?

Maintenant que vous le dites, en effet…
Et puis, je vais vous dire une chose. Le plus beau, c’est que Marc m’a donné un amant qui apprend au fur et à mesure du livre. J’en ai parlé à des collègues héroïnes de new-romance. Je peux vous dire qu’elles sont jalouses – surtout les Américaines ! Parce que leurs amants ténébreux qui les prennent dans toutes les positions dès la première nuit et qui multiplient les acrobaties, je peux vous dire qu’en vrai, ils sont épuisants ! La plupart des héroïnes ont mal partout, en vérité. J’en connais qui ont fait la moitié d’un roman avec une entorse, sans que l’auteur n’en dise rien. Et quand elles restent en bon état, elles se plaignent : leur bel amant page 400, leur fait l’amour de ma même façon qu’à la page 100. Entre temps, il a révélé son lourd-secret, mais au lit il n’a pas évolué ! Mais enfin, il n’y a pas que le sexe dans la vie. Même si j’adore ça – pas vous ?

Hum… Et quelle est la suite, pour vous ?
Eh bien… Je ne peux pas vous dire où j’en suis aujourd’hui, rapport aux spoilers. La vérité, c’est que je suis un peu anxieuse de savoir ce que les gens vont penser de moi. Vous savez ce que c’est, hein. On fait sa forte tête, mais au fond, on a envie d’être aimée et on a peur de décevoir.
Mais je peux vous dire que je voyage : je suis déjà lue en Catalogne, au Québec, à Taiwan, à New-York, en Lorraine, sur la côte d’Opale ! Et qui sait où, ensuite…
Qu’on se le dise : le voyage, c’est la vie !

Heroine - 2Ah, et une question bonus : c’est vous sur l’image, là ?
Bien sûr que non. Vous aimeriez savoir à quoi je ressemble, hein ? Je vais vous dire : Marc a laissé des indices ici et là, mais en vrai, je ne ressemble à rien tant que vous n’avez pas lu le livre. Et alors, miracle : je ressemble à ce que vous voulez, ou presque. C’est pour ça qu’on aime les romans, croyez-moi. Allez, je dois filer, Marc va rentrer. Salut !

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